Les deux facettes des nouvelles technologies

Le mois dernier, j’ai été envoyé à un séminaire à New York où une intervention a montré pourquoi celles-ci sont hautement réprouvées. En effet, elles imposent de façon presque systématique des changements sociaux, économiques et financiers. le télégraphe est devenu inutile avec l’avènement du téléphone. les synthétiques ont remplacé métal et bois, etc. Un intervenant en particulier nous a fait une démonstration pour montrer ce caractère constructeur/destructeur du progrès. Il s’est appuyé sur un objet tout simple, qui est sans doute non loin de vous alors que vous lisez ces lignes : votre smartphone. Un appareil qui fusionne un téléphone, une bibliothèque, un appareil photo numérique et un ordi. Cet appareil est non seulement moins volumineux, mais il propose de meilleures performances, nécessite moins d’assemblage et exige bien moins de matières premières.. Sa sortie a représenté un fléau pour bon nombre d’entreprises traditionnelles : producteurs de disques, sociétés postales, producteurs de pellicules photos, de téléphones fixes. En terme de productivité et de travail dans ces domaines respectifs, le smartphone a été un drame mortel. Mais en chassant tous ces appareils, il a amélioré nos conditions de vie. C’est le paradoxe de l’innovation ». Les nouvelles technologies créent un accroissement du niveau de vie mais mettent avant tout les industries existantes à des écueils, les font décliner ou causent même leur anéantissement. La hausse de la richesse globale apparaît à terme ; à court terme, ce sont principalement les effets négatifs qui s’exposent : certains ouvriers de certaines industries se voient dépossédés de leur emploie en raison de l’innovation. Le laitier perd son place parce que sa clientèle procure un réfrigérateur. les librairies qui font face à la librairie en ligne. Ryanair sape les acteurs historiques avec leur modèle économique… Les perdants de la bataille en matière de concurrence et d’innovation condamnent en toute logique ces nouveautés. Ainsi le progrès, malgré son intérêt indubitable, est au départ continuellement vu comme une régression. Lles nouvelles technologies favorisenst l’accroissement de la richesse et le développement de notre société. Mais cela ne se fait effectivement très rarement sans télescopages. L’augmentation collective de la richesse s’accompagne obligatoirement des malheurs pour des groupes de personnes qui se retrouvent sans emploi à cause du progrès. Voilà à quoi conduisait ce séminaire en Islande aurait pu être la suivante : la destruction est indissociable de l’invention : il ne peut y avoir l’une sans la seconde. Il est ainsi vain , car certaines sont destinées à l’anéantissement. Les subventions colossales dépensées dans ces secteurs ne font qu’ajourner leur agonie, alors qu’ils auraient pu servir à développer les secteurs promis à un avenir. Les aides bloquent le mécanisme naturel.

Lisez avec plaisir…

Mon petit blog où je range les articles qui me touchent, les pensées qui me traversent et mes souvenirs qui restent.

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